Un petit article pour vous annoncer la sortie d'une nouvelle version d'un « vieux » roman, Pas tout à fait des hommes.
Présentation

« Je voyais les elfes plus grands »
Kalia, la seule elfe de la ville à travailler dans la garde, se contente d'ordinaire d'essayer de survivre et d'éviter les ennuis... Du moins, jusqu'au jour où elle rencontre Axelle, une voleuse démoniaque qui va bouleverser sa vie.
Avant de réaliser ce qui lui arrive, Kalia va se retrouver confrontée à des orcs révolutionnaires, des nains remontés, un général belliqueux, un vampire schizophrène, une prophétie obscure, une épée sacrée, un Élu au coeur pur, ainsi qu'une multitude d'autres choses potentiellement mortelles mais au nom moins impressionnant.
Pas tout à fait des hommes est un roman de fantasy médiévale plutôt léger et humoristique, qui joue sur les clichés du genre et aborde des thématiques comme le féminisme, l'homosexualité, les violences policières et parle même de révolution.
La première version de ce roman a été diffusée sur Internet il y a maintenant pratiquement dix ans, et le livre a ensuite été auto-édité, tant en version papier qu'en numérique.
Téléchargement
Le livre est disponible dans les formats suivants :
- PDF (en A5), pour imprimer ou lire sur ordinateur ;
- Epub, pour lire au format numérique, par exemple sur liseuse ;
- HTML, pour lire en ligne ;
- Au format livret, version PDF uniquement adaptée pour une impression papier en recto-verso.
Quelques remarques sur ces différents formats. Le version Epub est sans doute celle qui a été le plus retravaillée, le but étant d'avoir quelque chose qui fasse un peu plus « pro ». En tout cas, je trouve que ça allait plutôt bien sur ma liseuse, mais n'hésitez pas si vous avez des retours à faire. La version PDF, quant à elle, est mise en page pour de l'A5, ce qui permet à la fois de l'imprimer mais aussi de le lire sur un écran de bonne taille (ordinateur, par exemple) sans trop s'abîmer les yeux. Ça reste possible de l'imprimer en A4 (ce sera juste écrit gros), mais vous allez gâcher du papier. Afin de faciliter une impression, je propose également un fichier mis en page pour imprimer en livret, c'est-à-dire sur du A4 en recto-verso, avec deux pages par feuille, et où il faut replier à la fin pour obtenir le livre. J'avoue que je suis dubitative sur la possibilité de regrouper autant de feuilles en les pliant simplement (c'est un roman entier, pas une longue nouvelle), mais peut-être qu'avec un peu d'ingéniosité vous arriverez à en faire quelque chose.
Quoi de neuf
Cette nouvelle édition n'est pas une réécriture en profondeur, il y a peu de changements majeurs. À vrai dire, la modification la plus visible est le nom de l'auteure : ce livre avait à l'origine été publié sous un autre pseudonyme, et j'avais continué à le diffuser sous ce nom, ce qui en terme de lisibilité n'est pas terrible.
Un autre objectif de cette « réédition » était d'avoir une version numérique qui soit d'une qualité un peu supérieure, puisque j'avais réalisé la version précédente à une époque où je n'avais pas de liseuse et pas d'expérience du format « livre numérique ». J'en ai évidemment profité pour corriger les coquilles que je voyais (en espérant ne pas en ajouter trop de nouvelles) et j'ai également ajouté ou supprimé quelques mots, voire quelque lignes, à des endroits, mais c'est vraiment marginal : il s'agit d'une relecture (et surtout d'une remise en page), pas d'une réécriture.
À propos du roman
Comme je l'ai dit, j'ai terminé la première version de ce roman il y a maintenant dix ans, ce qui ne nous rajeunit pas. Il y a sans doute des choses que je n'écrirais pas pareil maintenant, mais l'idée était de corriger un peu le livre, pas de le réécrire.
Soyons honnête : en la relisant, j'ai trouvé un certain nombre de défauts dans cette œuvre, et je pense notamment que je voulais mettre beaucoup trop de choses dans un roman qui n'est pas très long. Il faut dire que j'ai écrit ce livre à une époque où je découvrais beaucoup de choses : le féminisme, le communisme, les débats « réforme ou révolution », l'impérialisme, le colonialisme, le rôle de la police, etc. Le résultat, c'est qu'il y a parfois une certaine confusion, des choses qui sont abordées de manière trop légère, ou au contraire des moments où la narration s'apesantit un peu trop sur certaines choses alors qu'il s'agit d'une œuvre de fiction. Le résultat, c'est qu'il y a un usage des ellipses parfois un peu exagéré et des évènements qui sont passés très rapidement alors qu'ils auraient dû être détaillés.
Je ne dis pas ça pour me flageller particulièrement ; soyons honnête, je pensais que devoir relire un texte aussi ancien serait une corvée, et ça a été en fait un véritable plaisir. À vrai dire, je pense que les défauts évoqués ci-dessus sont liés au fait que c'est, finalement, une de mes œuvres les plus ambitieuses, à cause des sujets qu'elle aborde. Sans doute que ce roman aurait gagné à être plus long, voire à faire plusieurs tomes, afin d'être à la hauteur de cette ambition. Peut-être qu'un jour j'aurai le courage d'écrire une saga de fantasy épique en sept tomes qui racontera une fresque révolutionnaire ; en attendant, Pas tout à fait des hommes, malgré ses défauts, reste un de mes livres préférés (parmi ceux que j'ai écrits).
Univers
Un certain nombre de nouvelles se déroulent dans le même univers, Erekh, notamment Sortir du cercueil et Une mine de déterrés, tous deux également inclus dans le recueil Sorcières & Zombies.
Licence
Ce roman a par ailleurs été écrit à une époque où je croyais beaucoup aux idées du libre[], et par conséquent il est distribué sous une licence qui vous permet de le copier, le distribuer et le modifier, y compris commercialement, à condition que ce soit sous la même licence. Plus précisément, il s'agit de la Licence Art Libre.
Autrement dit : si vous pensez que ce roman serait mieux en devenant une saga de fantasy épique en sept tomes, et que vous avez du temps à perdre, vous avez le droit de le faire.